Jumat, 17 Juli 2020

Le Dernier prisonnier Complet En Français 2020

Le Dernier prisonnier Complet En Français 2020

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A ce jour, le quotidien des prisonniers détenus dans les prisons françaises n'a donc connu qu'un seul changement significatif avec la suspension des parloirs. Une mesure décidée mardi et accueillie très négativement comme nous le confirme un détenu de la prison des Baumettes à Marseille (Bouches-du-Rhône), joint par le biais d'une messagerie cryptée.




Mais des mesures gouvernementales pour désengorger les prisons afin d'y limiter le risque d'une propagation de l'épidémie de Covid-19 qui ne seraient "pas à la hauteur" de la crise déplore en ce début de semaine la contrôleuse des prisons. Relevant l'existence d'un « problème structurel », la CEDH a recommandé aux autorités françaises « d'envisager l'adoption de mesures générales » pour mettre fin au surpeuplement et améliorer les conditions de détention. Le taux de population carcérale a cependant chuté en France en raison de la crise sanitaire, pendant laquelle des milliers de prisonniers ont été libérés de manière anticipée. Fin mai, avec détenus – contre le 16 mars, un record – pour environ places opérationnelles, la densité moyenne des prisons françaises s'établissait à 96 %.

"Nous sommes encore loin d'avoir atteint la barre des 100 % en matière de taux d’occupation", explique-t-elle à France 24 alors que certaines prisons ou quartiers, notamment ceux réservés aux courtes peines, ont toujours des taux de 130, 150 ou 180 %. "Le taux national de 100 % ne se traduit pas par un prisonnier par cellule", ajoute-t-elle. "Il y a toujours des structures où les détenus dorment au sol, à deux ou trois par cellule". Avec cas confirmés et 767 morts, selon le dernier bilan, jeudi, l’Espagne est le deuxième pays le plus frappé par la pandémie due au coronavirus en Europe, après l’Italie.

La Cour de cassation a reconnu, mercredi 8 juillet, que des conditions de détention indignes, si elles sont constatées par un juge, pouvaient justifier une libération de prisonniers. Cette décision pourrait entraîner plusieurs recours en justice de la part des détenus.

La Cour de cassation donne au juge la possibilité de libérer un prisonnier s'il constate que les conditions de détention de ce dernier sont indignes, dans une décision rendue mercredi 8 juillet 2020. Cet arrêt intervient à la suite d'une décision de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) en janvier qui avait condamné la France pour sa surpopulation carcérale. « Il appartient au juge judiciaire de faire vérifier les allégations de conditions indignes de détention formulées par un détenu sous réserve que celles-ci soient crédibles, précises, actuelles et personnelles », écrit la Cour de cassation dans un communiqué. Officiellement, seuls 69 prisonniers ont été testés positifs au coronavirus en France. En outre, 670 détenus ont été placés en quatorzaine, soit parce qu'ils montraient des symptômes de la maladie, soit parce qu'ils venaient d'arriver en prison et pouvaient être porteurs du virus.




Deux personnes - dont ​un homme de 73 ans détenu à la prison de Fresnes - en sont mortes. Ces chiffres sont contestés par des associations d'avocats, qui pointent des incohérences dans le discours officiel.

La décision permet au juge d'examiner des conditions de détention d'un prisonnier. S'il constate que les conditions de détention indignes perdurent, il « doit ordonner la mise en liberté de la personne en lui imposant, éventuellement, une assignation à résidence avec surveillance électronique ou un contrôle judiciaire ». « C'est une très grande victoire pour la cause des détenus », s'est félicité Patrice Spinosi, l'avocat de l'Observatoire international des prisons (OIP). « C'est l'aboutissement d'un combat engagé il y a plus de sept ans, qui a abouti en janvier à la décision de la CEDH et aujourd'hui à celle de la Cour de cassation. » « Actuellement, aucun juge ne peut mettre fin à un traitement inhumain et dégradant » en détention, a expliqué l'avocat.

De fait, l'adoption de mesures similaires en Italie avait entraîné de nombreuses mutineries. En France, dès le 15 mars, alors qu'il ne s'agissait encore que de rumeurs, une centaine de détenus de la prison de Metz (Moselle) avaient refusé de regagner leurs cellules. En retour, le député Les Républicains appelle «le gouvernement à définir un plan d'expulsion des détenus étrangers pour libérer de places de prison». Guillaume Larrivé souhaite en pratique que soit engagée une «évaluation individuelle de chaque situation, selon la peine prononcée» pour ensuite «négocier avec les pays d'origine des accords permettant que ces expulsions soient suivies d'une incarcération». "C’est clairement un progrès, mais on doit aller plus loin", estime Anne-Sophie Wallach, secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature.

Le ministère de l’intérieur espagnol a fait parvenir, mercredi 18 mars, un document aux centres pénitentiaires de tout le royaume leur recommandant de permettre aux prisonniers bénéficiant déjà d’aménagements de peines de rester dormir chez eux. Une mesure qui vise à limiter les risques de contagion de coronavirus et à apaiser les détenus en semi-liberté, souvent en fin de peine, qui ont vu ces derniers jours les établissements pénitentiaires fermer leurs portes et interdire les visites. Selon nos informations, les agents ont été incités à faire preuve de pédagogie dans l'annonce de ces nouvelles dispositions, « afin de limiter son impact sur le climat des détentions ».

Depuis le début de l’épidémie, onze gardiens de prison et trois détenus (sur une population carcérale de plus de personnes) ont été testés positifs, selon le département des institutions pénitentiaires. Les premiers ont été placés en quarantaine, les seconds en isolement, dans des modules séparés, tout comme une soixantaine de détenus présentant des symptômes ou ayant été en contact avec des malades. Et pour éviter une propagation rapide dans les prisons, les mesures de restrictions des visites n’ont pas tardé.